Il y a quelques années, lors d’un trajet domicile-kebab accompagné de quelques membres du 10 Crew, nous nous mîmes simultanément à l’arrêt devant une louloute qui passait son chemin. Je vous donne ici le dialogue, certains adjectifs ayant été remplacés pour ne pas heurter les jeunes lecteurs et autres féministes :

Mais matez moi cette flûte à droite !
— Ha ouai, bravo mademoiselle ! Ça, ça vaut un 14 tous les jours.
— Grave, j’lui donne un 8 sans alcool…
— Attend, 8, sur 10 non ?!?
— De toute manière et vue de dos, un 13 pouces comme ça, je note pas en dessous du 82 % mettable.
— 13 pouces ?
— Diagonale de son cul, suit un peu…

Je ne tente pas ici de mettre en valeur notre côté salement misogyne, mais de vous exposer un problème de fond pour la gent masculine, et ce depuis que l’homme est Homme : comment noter de manière objective et universelle le physique d’une nana ?

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Je suis tombé sur quelques brouillons de billets que, de toute évidence, je ne terminerais jamais. Plutôt que de les laisser se perdre dans l’attente fébrile d’une suppression accidentelle, je les publie ici. Certains y trouveront peut-être l’inspiration pour me proposer une idée fulgurante, beaucoup noteront la redondance dans l’évocation de ma perte d’inspiration. Ça va un peu dans le même sens tout ça…

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Toujours dans mon optique de masquer le peu de billets de ce début d’année, j’enchaîne avec une citation. Ça fait un bail.

Celle-ci n’est pas de moi, mais d’un baleineau vraisemblablement bien plus porté sur la prose que sur le jeu d’acteur. Vous aussi donc, regardez vos collègues dans les yeux - pas tous en même temps, vous allez loucher et perdre toute crédibilité sinon - au café et déclamez leur :

Nul ne peut arguer de sa propre turpitude.

Oui, ça claque. Pour ceux qui, comme moi, se sentent un peu perdus parmi tant de termes inhabituels, vous pouvez aussi dire quand on est con, on est con. C’est plus basique, mais c’est la même chose, et vous pouvez toujours faire passer ça sous couvert cinématographique.

À suivre : les trois, c’est prévu oui.

J’ai eu cette réflexion (vous allez voir, vu le niveau, réflexion est très pompeux) ce matin dans le métro. Le soleil se lève à l’est, ce qui a donné son nom au Japon il y a quelques temps déjà, à la base du point de vue géographique de la Chine. Cependant, si on change de référentiel pour, mettons, les États-Unis, le pays du soleil levant – donc directement à l’est de l’intéressé – se situe en Europe, prenons au hasard la France.

Nous habitons le pays du soleil levant des États-Unis. Et dans une envolée lyrique caractéristique des matins difficiles (et de leur état mental fébrile agité de soubresauts caféiniques), je tenterais d’associer cette idée à une métaphore sur les relations humaines. Nous pouvons être à la fois les héros et ennemis de quelqu’un. Vous pouvez être cités en exemple par certains et décriés par d’autres. Je peux être le pays du soleil levant du Japon.

Non ? Il faut vraiment que j’aille me recoucher.

(Ce billet, plus qu’une théorie novatrice ou un regard nouveau sur le monde, est en fait une tentative – minable, on est tous d’accord – de palier à un cruel manque de mise à jour de ce blog ces derniers temps. Je vais essayer de me rattraper prochainement.)

À suivre : les trois, on y croit !

J’m’en souviens pas. Ça devait être terrible !

Riton, date indéterminée, 2007

Certains se souviennent peut-être d’une soirée de décembre 2006 toute en contradiction. Le temps était froid mais l’atmosphère torride. Nous étions une bonne quarantaine mais beaucoup de rapports intimes se sont déroulés. J’étais (je le suis, je le reste, je vous emmerde) célibataire, et pourtant ce soir là lié à tout jamais avec l’ours GrosBichon et mon désormais célèbre, incontournable et néanmoins immaculé slip. Accessoirement, je prenais une année ce soir là.

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Là, c’est vraiment du je raconte ma vie, mais ça m’a tellement fait marrer que je n’y résiste pas. Je suis dans ma douche, pressé parce que je pars pour un week-end que je ne manquerai pas de vous raconter.

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Les repas de Noël, chez les Riton comme chez beaucoup de personnes, c’est beaucoup de bruit, une quantité de bouffe au moins deux fois trop importante et au bas mot le double d’alcool. Forcément, arrive un moment où les esprits vagabondent vers des idées encore inexplorées. La citation d’aujourd’hui reviens à mon alter ego familial, j’ai nommé Louloute, sœur de votre serviteur de son état. Accrochez-vous, c’est du Audiard à la sauce champenoise :

Le foie gras, c’est bon dans la bouche mais ça pue des pieds…

Mais oui mais oui !

Joyeux Noël à tous, cuvez bien !

À suivre : et bonne année !

Un billet éclair pour signaler l'évidence : le blog a une nouvelle tête ! Ça devenait nécessaire, le blanc étant quand même un peu fade pour parler de vomit et de peinture abstraite (prochainement… ou pas).

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Comme à l'accoutumée lors d'une soirée chez moi, mes hôtes sont invités a laisser leurs impressions. Confection de makis japonais par GDF-senseï, touS un programme.

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Il est des mots qui font réfléchir, qui vous prennent aux tripes. I have a dream de Martin Luther King Jr, Imagine de John Lennon ou encore La Merguez Partie des Musclés. Pour côtoyer ces géants, je vous propose une citation de Georges Courteline, qui démontre avec brio le bien-fondé du p'ti dernier pour la route :

Pour savoir qu'un verre était de trop, encore faut-il l'avoir bu.

J'ajouterai qu'il en est de même pour ce qui est du goût. Non, vraiment, il serait dommage de s'en priver.

À suivre : do, ré, mi...

Peu d'originalité, mais on va me dire que je suis malpoli sinon. Bonne année à tous, joie, bonheur, fric, femmes / hommes faciles... La totale quoi ! Pour fêter ça, un petit truc qu'on trouve un peu partout sur le net, mais que j'ai trouvé sympa : une bonne année dans toute les langues du globe.

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Le monde de la musique est une véritable jungle, comme en témoignera dans peu de temps la jeune Magalie, fraîchement promue nouvelle gloire de la chanson française par notre bien aimée Star'Ac (honte sur nous). Cependant, il est encore quelques talents qui luttent contre ce flot de mièvreries, des esprits libres qui nous abreuvent de leurs vibes musicales telles des oasis dans ce monde de sécheresse artistique. La Bouli Connection est de ceux là.

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J'ai évoqué dans mon poste précédent la perte de la chair de ma chair, mon appareil photo. Étant d'un naturel réaliste, je me suis résigné à un oubli ferme et définitif, que je scelle par des larmes de sang (ça me fait un peu chier quoi).

Je vous propose donc d'enterrer cette histoire dans l'alcool, avec une nouvelle citation inspirée d'un classique de la pensée asiatique.

Donne un poisson à un homme, il mangera aujourd'hui, apprend lui à pêcher, il mangera toute sa vie.

Mao. Edit : et non, de Confucius. Merci à Eldi pour la correction.

La citation que je vous propose en découle (c'est le mot) directement.

Donne un poisson à un homme et il mangera une journée. Apprends à un homme à pêcher et il passera ses journées dans une barque à boire de la bière.

Celle-ci est de Marie-Lyse Aston.

Que dire de plus, si ce n'est qu'évidement, je cautionne à mort.

À suivre : un coucou de rep ?

Hier soir, 13 personnes se sont faufilées dans mon 19m² pour un apéro pre-bowling. Record d'occupation, le précédent était à 11. Bravo à tous. Pour fêter ça, je leur laisse la parole, ils étaient plus ou moins inspirés hier soir. Les voici par ordre de passage au clavier :

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Bim, ça vient de vous sauter aux yeux (ou alors, ouvrez les). À droite dans le menu, une petite rubrique Citations avec une citation aléatoire tirée de ce blog. L'occasion pour moi de citer les différents plugins utilisés ici.

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Rien qu'avec ce titre, je suis persuadé d'en avoir fait rêver plus d'un(e). Souvenez vous, Les Goonies, c'est ce film complètement novateur où une bande de gosse part à la recherche du trésor d'un pirate nommé Willy le Borgne.

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En ce moment, je suis entouré d'ivrognes. C'est triste, mais c'est comme ça. Rien que pour eux, une petite citation de Pierre Desproges :

Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. De même qu'il faut boire pour vivre et non pas vivre sans boire, sinon c'est dégueulasse.

Je bois littéralement ses paroles !

À suivre : no se.

Une citation de plus sur le thème inépuisable de l'alcool. Celle-ci est encore loin d'être fausse à mon sens.

Un alcoolique, c'est quelqu'un que vous n'aimez pas et qui boit autant que vous.

Cette citation est tirée du film Bullit, avec Steeve McQueen. Cultissime.

À suivre : le week-end, ne vous étonnez pas du peu de nouvelles.

Une petite citation tirée du Talmud. Certain(e)s diront qu'elle est faite pour moi.

Lorsque le vin entre, le secret sort.

À suivre : squatage party ?

Peu de temps aujourd'hui. Je resterais donc sur une citation d'un anonyme, ma foi bien adaptée à ce week-end :

Chassez le naturiste, il revient au bungalow.

C'est con, mais ça me fait rire...

À suivre : la fin, promis, j'essaye...

En ce début d'année scolaire, qui s'annonce bien arrosée, une citation de Georges Courteline :

L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés.

Meilleurs vœux de réussite à tous.

À suivre : no sé.

De quoi méditer un peu, une citation d'un anonyme ma foi(e) bien éclairé (Illuminé ? Barré ? Bourré ?).

Beaucoup de choses peuvent être préservées dans l'alcool : la dignité n'est pas l'une d'elles.

Je crois que tout est dit…

À suivre : Je vais peut être me plaindre un peu.