L’an dernier, j’organisais la première soirée d’anniversaire collaborative, placé sous le signe du dossier. Vous aviez réagi nombreux, avec verve et verge ou vagin.

Entre temps, j’ai perdu l’un de mes plus fidèles acolyte de picole / dossier / défis à la con en la personne de Pierro, immigré étasunien mais néanmoins diablement chevelu. C’est moche, et d’aucun y verraient un rapport avec le nombre peu élevé cette année de billets sur le thème de hier soir, j’étais encore chargé comme une mule lorsque....

L’an dernier, cette année (c’est dans les lignes précédentes, lisez avec votre doigt si vous voulez)… Vous ne me voyez pas arriver (métaphoriquement, ne vous retournez pas) ? Les plus perspicaces auront remarqué que douze mois ont passé, et qu’en toute logique, on devrait remettre ça d’ici pas tard. Mais qui dit fin d’année dit fêtes de fin d’année, et pour Noël, les enfants dignes et droits rentrent au nid pour quelques jours à se gaver de dinde, de bûche, de chocolats et de beurre – ce qu’on appelle communément croquer dans la motte. Pierro, vous le croirez ou non, est l’un de ces dignes et droits bambin.

Je vous ai déjà trop fait languir, fidèles lecteurs impatients (remarquez tout de même que je vous met ici 47,3 % plus à contribution que dans le reste de mes billets qui, il faut le reconnaître, sont majoritairement introspectifs et barrés), voici venir l’heure de l’annonce qui va vous faire crier youhou ! devant votre écran : soirée conjointe pour le retour de Pierro en France et mes xx printemps (oui, c’est un nombre à deux chiffres) !

Cette soirée porte le doux nom de La Grosse Moche, en hommage à notre soirée de remise de diplôme à laquelle nous voulions attribuer ce sobriquet (des orgas trop frileux auront finalement opté pour Dézinté 2007, bravo). La Grosse Moche tout simplement parce que ça sent le lourd, le dossier, le truc un peu honteux comme une vilaine cuite ou une vilaine compagne d’une nuit. Parce qu’en trois années de labeur, nous avons quand même commis des baignades fortuites, des jeux à boire et des rencontres du troisième type. Pas vraiment de quoi appeler une soirée L’Apothéose des Soirées Sobres (ASS, on y revient toujours) en somme. Encore que.

Vous, mes fidèles lecteurs êtes donc conviés à La Grosse Moche. La parenthèse amusante, c’est que même si 99,6 % des lecteurs de ce blog (aujourd’hui, c’est pourcentages et statistiques à gogo !) sont les personnes présentes à nos soirées, les 0,4 % qui voudraient tenter leur chance peuvent toujours venir et me tapoter l’épaule (je serais dans le fond de la salle en train de hurler).

Rendez-vous donc vendredi 19 décembre au Café Oz Paris Grands Boulevards à partir de 20h. Nous nous reconnaîtrons facilement puisque d’une part, nous nous connaissons, et que d’autre part, il y a un dresscode. Celui-ci a été décidé par accord démocratique monolatéral de Pierro, qui a eu le bon goût de choisir faites plaisir à Riton, et d’étayer par des suggestions sur perruques, poitrines gonflables et autres prothèses. J’étoffe donc.

Dresscode masculin

Travesti, le mauvais goût est un plus non négligeable.

Dresscode féminin

Vous aurez du mal à vous déguiser en femme (ou plutôt pas assez), donc le mot d’ordre est animal. Vous pouvez rendre ça sauvage ou ridicule, je laisse le champ libre.

Dresscode Joker

Les plus frileux ou ceux qui ont une idée tordante peuvent opter sur le thème du dossier, c’est-à-dire l’exploitation évidente d’une des aventures de Pierro ou / et Riton. Mais il faut que l’évidence crève les yeux d’une taupe borgne, sinon c’est pas drôle.

D’un coup, j’ai encore plus hâte de vous voir…

À suivre : les mêmes par temps neigeux.