Épilogue à la vie étudiante
J’ai obtenu mon bac en 2000. Et même si je n’ai pas attendu de quitter le lycée – ni même le collège – pour dissoudre mon honneur dans le stupre et la débauche, force est de constater que les études supérieures, bien que pompeusement nommées, se positionnent un bon cran au dessus. Taille XL, le cran.
Mais comme les meilleures choses ont une fin, le diplôme arrive, et avec lui, les responsabilités, le rythme de vie, et pour les plus chanceux le fric. Pour terminer en beauté, j’ai donc décidé de décaper mon cerveau fraîchement formaté à grands coups d’événements cultes. Une semaine et demi de fiestas, réparties comme il suit :
- du vendredi 21 septembre au dimanche, le désormais culte WEI, pour ma quatrième participation (avec une équipe de vétérans digne d’une réunion d’anciens combattants, les bleus n’ont qu’à bien se tenir),
- dés le lundi, départ pour l’Oktoberfest à Munich, là où 30 % de la production allemande de bière est écoulée en deux semaines,
- retour le jeudi pour la remise des diplômes, et bien évidemment la soirée de désintégration qui s’en suit (dévastatrice à plus d’un titre, étonnant avec 1 € les 10 consos…),
- le vendredi, départ pour le WAD, l’homologue du WEI pour tous les diplômés (anciens ou nouveaux).
Si les ferias sont déjà difficiles à tenir lorsqu’on y participe de manière assidue (comprendre quatre heures de sommeil par nuit et la picole dés le petit dej’), ce programme risque d’occasionner des récits épiques à mon retour. Si retour il y a.
À suivre : bilan des courses.