À cette époque l’an dernier, j’avais dressé un bilan en demi teinte, où l’échec côtoyait une motivation surréaliste pour 2006. Vous avez pu suivre dans ces lignes mes tribulations, les habitués savent donc que les derniers mois n’ont pas manqué d’amener leur lot de souffrances et de bons moments (liste non exhaustive, je me suis bien marré en parcourant les billets de cette année).

Tel un gouvernement en période de crise, je m’étais fixé quelques priorités. La plus importante et celle qui me demanderait le plus d’attention était mon incroyable faculté à perdre mes biens. Pour rappel, j’ai perdu en 2005 mon portefeuille (avec les papiers, pas drôle sinon), trois – j’ai bien dis trois – cartes bancaires, quelques sapes et mon appareil photo numérique, excusez du peu. D’où le caractère urgent de mesures drastiques à ce sujet. Ai-je rempli mon contrat, bilan des oublis sur ces douze derniers mois ? Rien ! Même mes pertes en régurgitations et dignités ont enregistré une nette baisse. Point suivant s’il vous plaît !

Seconde mesure de mon plan annuel, les donzelles. Oui parce qu’en 2005, c’était plutôt attrape moi si tu peux qu’autant en emporte le vent. Là encore, il y a du mieux. Certes il y a encore quelques trous de mémoire, des numéros inutilisés… Je me suis aussi fait des meilleures amies (hahaha)… Passons, j’ai presque envie de dire affaire à suivre.

Le troisième et dernier point était plus générique et accessoire, ma petite santé. Entre les cours et les fiestas, l’année fût rude encore une fois. Mes acolytes de soirées ont pourtant pu découvrir une nouvelle méthode, dite du promis je reste conscient. Efficace depuis cet été, je termine maintenant debout, serein et – presque – sobre. D’aucun diront que le mérite en revient à une capacité de traitement de l’alcool accrue… Je n’écoute pas les menteurs.

Voilà pour mon bilan, je laisserai la conclusion à quelqu’un d’autre que moi : doit faire ses preuves. Bonne année à tous !

Ce billet était le 100^ème (youhou !), pour ceux qui veulent toujours plus de bilans, vous voyez celui du premier anniversaire, ça n’a pas beaucoup bougé depuis.

À suivre : reprise.