Equilibrium : guns and doses

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Dans l'optique j'ai pas cours, et donc je matte des films toute la journée, aujourd'hui, je re-visionne Equilibrium, un pseudo film d'anticipation à la sauce Matrix.

Dans un futur proche, un mec très intelligent, le Père, à décidé d'interdire les émotions pour enrayer la violence et la guerre. Un peu comme dans Demolition Man, un autre film très spirituel. Pour cela, l'injection quotidienne d'une drogue inhibitrice est obligatoire. Le personnage principal (Christian Bale, bizarre de le voir passer d'American Psycho à ça), est un Grammaton, un joyeux drille qui repère et tue tous les déviants, ceux qui ne prennent pas leurs cachetons et qui conservent des objets émotionateurs. Superbe scène d'opening, où il entre dans une pièce et butte tout le monde dans le noir et brûle la Joconde. Les clichés auront toujours la belle vie…

Toujours est-il que M. LaJoie a vu sa femme tuée pour déviance. Son fils est un putain de psycho. Et il aime ça. Jusqu'au jour où notre super flic va oublier de prendre sa dose, et voir revenir peu à peu les émotions.

Là, on se dit que le film est novateur, que le concept est intéressant. J'ai oublié de mentionner le meilleur (ou le pire, c'est selon) : le kata du tir ! Sous ce nom plein d'équivoque se cache une technique sensé optimisé les capacité de destruction d'un Grammaton avec un flingue. Sauf qu'en plus d'avoir un nom ridicule, ça nous donne une foultitude de combats tous plus improbables les uns que les autres. Matrix n'a pas fait que du bien au cinéma. Tout y est : la petite musique pseudo techno, les mouvements de caméra speedés et notre bonhomme qui bouge plus vite qu'un spermatozoïde en pleine course. Une version plus graveleuse du kata du tir aurait eu le mérite d'être originale dans ce type de film.

Le reste est d'un banal affligeant. Pour ceux qui veulent connaître la fin, surlignez les lignes suivantes.

C'est pourtant pas compliqué a deviner. M. LaJoie va se faire repérer, mais même comme ça, en tant que mec super couillu, il va décapiter l'organisation qui gère tout ça. La scène finale est une débauche de pirouettes, balles perdues et autres chargeurs à capacités infinies. Le chorégraphe des combats a du se taper une branlette phénoménale.

Un film à voir saoul, ou en passe de l'être. Si ce n'est pas le cas, armez vous d'une bonne dose de second degré.

À suivre : bouffe ou picole…