28 jours plus tard (28 days later) : quand l'Angleterre attrape la grippe

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critique film zombie

Au bout d'une semaine, j'arrive enfin à trouver le temps de vous parler des zombies, ou plus spécialement des films de zombies. Un genre d'un niveau pour le moins inégal : vous regardez soit une daube infâme, soit une merveille de décalage. Pour aujourd'hui, ça sera plutôt une bonne surprise. 28 jours plus tard, un film de zombies, mais pas seulement.

L'histoire, bien que simpliste, est déjà bien plus étoffée que celle d'un classique du genre. Pour commencer, on sait ce qui va provoquer cette épidémie. Un groupe de défense des animaux va libérer des singes de laboratoire, contaminés par un mystérieux virus qui les rend un peu irritables (ils tentent de tuer tout ce qui bouge). 28 jours plus tard (ça ne vous rappelle rien ?), on voit un jeune homme se réveiller sur son lit d'hôpital, complètement nu (Cillian Murphy a une petite bite, ça, c'est dit), et accessoirement complètement seul. S'en suit la scène la plus impressionnante du film (si les zombies, le sang et les morts ne vous impressionnent pas) : une traversée d'un Londres totalement désert. Le pied ! A partir de ce moment, notre héros s'aperçoit que quelque chose cloche. Comme quoi, on peut être au centre d'un film et avoir le niveau d'un énarque.

La suite est plus classique, il rencontre des acolytes, dont certains mourront rapidement, fera des choix cornéliens (je le bute le zombie qui veut me bouffer, ou non ?) et avec tout bol qui caractérise le personnage principal d'un film, va trouver un signal qui indique une position militaire. Oui oui, des militaires. Et notre petite troupe constituée de 2 femelles (le terme est employé ici pour montrer ce que nos joyeux soldats vont en faire, il ne traduit pas mon point de vue sur la gent féminine...) va comprendre qu'entre un zombie mort de rage et un mâle mort de faim, il n'y a pas grande différence.

S'en suit la traditionnelle scène de boucherie. Pour ce qui est de la fin du film, je vous laisse le choix. Si vous voulez connaître mon avis à ce sujet, surlignez les lignes suivantes. Sinon, passez votre chemin.

Pour un film de ce type, on peut dire que la fin est pour le moins originale. Si vous êtes accoutumés du genre, vous savez que les films se finissent en boucherie, et rarement dans l'espoir. Et bien pour le coup, ce n'est pas le cas. Nos joyeux lurons réussissent une improbable échappée. Et 28 jours plus tard (vous commencez à connaître), les voila sauvés par l'aviation qui de toute évidence, n'a pas complètement abandonné le pays. Ils sont forts ces anglais.

Un petit film bien sympa, un peu en retrait des classiques du genre, et avec des petits bouts d'histoire à l'intérieur. Pour les amateurs, les gros bouts de chair pleuvent également.

À suivre : Riton, lost malgré lui.