Le titre est évocateur. La fin des partiels en septembre, un peu bizarre me direz-vous. En fait au lieu d'examens, je devrais plutôt parler de rattrapages. Et oui, un monde s'effondre autour de vous, Riton n'a pas la science infuse ni le don d'omniscience (du moins pas pour la programmation).

Cette semaine fût un combat de tous les instants. Imaginez un homme, seul, luttant contre l'adversité et les énoncés obscurs. Un exemple tiré du rattrapage de Java : Écrire une méthode traverse dans la classe Tree qui renvoie la liste des nœuds (List<Node>) en ordre préfixe.

Et si seulement il n'y avait que ce coté capilo-tracté des questions… Il faut également savoir parler plusieurs langues, de provenances inconnues. Là encore, mon exemple viens d'un énoncé de projet Java (on s'étonne que je sois au rattrapage après ça) : Ce projet est à faire par tous seul (…). Roger, vous me recevez ?

Évidement, la semaine n'aurait pas été aussi drôle si je n'avais pas eu la soutenance de séquence professionnelle en même temps. Bien préparé, sûr de moi. Une formalité quoi. Que nenni ! Je me pointe (en avance), et là, la nana tout sourire regarde son planning, et me sort avec un calme olympien :

• M. Riton, 14 h. OK, la salle est prête, vous n'avez pas demandé de vidéo projecteur.
• Moi (je viens de battre le record du monde d'augmentation de tension artérielle en moins de 5 secondes) : Heuuuuuuu, si, j'ai même confirmé par téléphone il y a une semaine, j'ai aussi une injonction du président, mon passeport diplomatique et ma carte orange si vous voulez !.

Bilan des courses, j'ai bien réussi à avoir ce fuckin' vidéo projecteur, mais avec 10 minutes de retard. Ça fait tout de suite très pro pour les auditeurs…

Mais stop à la complainte de l'étudiant blasé, les exams sont terminés… Place au dawaaaaaaaaaaaaa !

À suivre : Justement, le dawaaa peut-être ?