Mes joyeux compagnons d'infortune auront remarqué mon auguste absence durant ces derniers jours. Cet arrêt maladie (sic) était simplement dû à un séjour bref mais intense dans le Jura, pour un week-end de snowboard. Oué je sais, quel enculé celui là, blablabla... Attendez la suite.

Et oui, un petit départ vendredi dernier avec le cousin et sa nana, quelques heures de route et bim, apéro. On est jamais très originaux dans ces cas là, surtout que c'est de famille. La météo nous envoyait moult promesses de soleil sur un domaine neigeux à souhait. Une quantité conséquente d'alcool est nécessaire dans ces cas là pour trouver le sommeil.

Jour 1

Température :

-2°

Domaine :

Mijoux

Nombre de gamelles :

conséquent

Sous un ciel clément et sur une neige idéale, premiers contacts de l'année sur mon snow. D'où le nombre de gadins, que l'on associera avec toute la mauvaise foi du monde à la période de réadaptation. Ce léger détail réglé, gros schuss sur les pistes rouges et apéros sur les pistes.

Jour 2

Température :

1°

Domaine :

Lelex

Nombre de gamelles :

réduit

Changement de domaine, plus de pistes, moins de télésièges, plus de tire-fesses. Autant dire pour un snowboarder une sorte de cauchemar permanent. À ce sujet, je vous informe de la sortie imminente de mon prochain ouvrage, De la stérilisation des mâles bien-portants par traction sur les gonades. Pour le reste, je pense intégrer la team MastaaZboob Snowboard prochainement.

Jour 3

Température :

-564°

Domaine :

Mijoux

Nombre de gamelles :

apocalyptique le matin, inexistant l'après-midi

J'ai appris le snowboard seul, il y à 3 ans. Comme décision con, c'est le top, environ 187 fractures et autres lésions irréversibles. Aujourd'hui, j'ai un niveau proche de la perfection (...), mais dans mon infinie modestie, j'ai décidé de prendre une leçon de perfectionnement. Grave erreur. Première descente pour jauger mon niveau : Bon, c'est bien, faut juste que tu fasse un peu plus comme ça. T'es pressé après la le cours ?. Et là, c'est le drame. Il m'emmène faire du hors piste pendant une plombe, je manque de me tuer 12 fois et je sors de là plus crevé qu'après une soirée open bar. Heureusement, on a pris l'apéro à base de gnôle juste après... Sympa ce mono ! L'après-midi fût entièrement consacrée à l'étude du froid sur des cobayes en mouvement. Pour couper court des personnes sensées iraient prendre un café en haut des pistes. Ne retenez pas cette idée, vous risqueriez de vous faire tenir la jambe pendant 8 heures par un pauvre mec qui croit tout savoir sur tout (Vous savez que certains jeunes, en plus de boire, fument des pétards de temps en temps ? 47.55 % des étudiants en médecine arrêtent leurs études à cause de ça).

Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, retour mardi dans la journée sans regrets à la vue des conditions météo. Putain de séjour tout de même !

À suivre : dur retour à la réalité.