Enchaîner les cours et les projets pour ne finalement voir que peu de monde, c'est déjà la galère. Mais quand en plus, on doit se cogner un exam' d'anglais (voir mon billet précédent) le samedi, ça devient carrément du pétage de plombs. Donc zou, on prend le train et on rentre à Troyes pour moins de 24 heures. Pour ce qui est de la nutrition, les choses sont ce qu'elles sont.

Car les troyens sont considérés par beaucoup (on a eu des échos, ça fait plaisir !) comme d'énormes estomacs sur pattes, vulgaires de surcroît. Et on n'a pas failli à notre réputation. Théâtre des opérations : un restaurant chinois... À volonté.

Dit comme ça, on peut douter de la qualité. Première réaction plutôt positive : c'est pas dégueu ! Donc forcément, seconde réaction : on se ressert. Une fois, deux fois... Les assiettes semblent toujours trop petites, comme nos estomacs au bout d'un certain temps.

Il existe cependant quelques constantes qu'il faut savoir préserver. Tout d'abord, les libations. Il faut admettre que manger autant, ça donne soif. Donc en tant que bons vivants, on écoutes nos organismes. Deuxième chose, la politesse. On a beau avoir mangé comme des vaches, en tant que gentlemen, on prend du désert. OK, vu ce que l'on a fait à coté, on ne peut pas tellement parler de politesse, mais on ne se refait pas.

Tout à fait le genre de soirée qui me fait passer 20 minutes aux chiottes à 5 heures du mat'... Pour ne même pas gerber au final. Moralité, après le Flunch, le chinois à volonté ! Pourquoi diable Michelin ne nous a-t-il pas encore appelé ?

À suivre : bientôt noël...