Parce qu'on grandit (vieillit), les choses changent, les personnes bougent. C'est triste, surtout quand c'est pour aller vivre dans le nord. C'est ce qu'a vécu aujourd'hui Le Wolf (comprenne qui pourra), et pauvres de nous, nous l'y avons aidé.

La journée commençait pourtant bien. Levés à 6 heures un dimanche, ballonnés des nombreux kebabs et beignets de la veille, toutes les conditions étaient réunies pour un trajet merveilleux sur les routes ensoleillées (…) qui mènent vers la capitale des Flandres.

Au bout de 20 bons kilomètres (autant dire presque la totalité du trajet non ?), occupés par une passionnante discussion sur le bien fondé d'un doigt dans le cul sur un adulte de plus de 30 ans, l'un de nous attiré par une scène bucolique d'un faon au petit matin, crie Bambi !. Et là, c'est le drame. Un train peut en cacher un autre ? Les biches, c'est pareil. Pour ceux qui connaissent Urgences :

• Qu'est ce qu'on a ?
• Voiture contre biche, explosée contre le pare choc et passée sous les roues !

On repart tant bien que mal. Comme on n'est pas du genre moqueurs, on n'en a pas reparlé… Pas beaucoup quoi. De tout de manière, on a encore failli décéder 2 autres fois sur la route. Sur un trajet de 300 bornes, la moyenne parle d'elle-même. Le déménagement en lui-même fut une formalité, il faut bien que cet amas de graisse nous serve à quelque chose.

Bilan mitigé, on n'est pas ravis de voir l'un des nôtres se casser. A coté de ça, j'ai pas encore de nouvelles de tout le monde, le trajet de retour a peut-être connu son lot d'embûches.

À suivre : les p'tis nouveaux ?