Ski 2007 : dur de tenir, dur de partir

Catégorie
Soirées et évènements
Tags
défi ski sport

Previously on LeRiton : sa vie, son blog !, j'évoquais non sans une certaine nostalgie (et un peu de honte il faut le reconnaître) le périple qui nous mena à Isola 2000. Alors oui, on peut parler d'échec, de malchance, ou de crise aiguë et contagieuse d'incompétence de pilotage. Qui a dit qu'on était plus doués sur des skis ?

Si il est vivement conseillé de s'échauffer physiquement les semaines précédant vos descentes enneigées, rien n'indique que l'on parle des jambes, et non des doigts sur votre clavier. Le bon sens mis à part bien sûr. Et comme trop souvent, ce sont les débutants qui trinquent. GDF, notre chauffeur de l'épisode précédent – et néanmoins pétou de son état – en fit les frais, une chute précoce mais néanmoins non dénuée de style mettant fin à ses ambitions alpestres. Rupture des ligaments croisés, ou comment bien commencer une semaine.

Légèrement refroidie la petite bande, pourtant sous un soleil des plus encourageant pour les jours à venir. Le décor est ainsi sommairement planté, car outre cet interlude médical, on distingue rapidement deux camps distincts. D'un coté le chalet des guerriers qui, sur les pistes dés l'aurore, montre si il était encore besoin qu'extrême ne rime pas forcément avec prudence sur les pistes (si, si). De l'autre, le chalet qui se laisse vivre, arrivé tard aussi bien à Isola que quotidiennement sur les pistes. A noter que les deux écoles ne se rencontrent que rarement, aux alentours de 15h30 du matin ou lors des soirées tout au plus.

Et le quotidien endort toute prudence… Le poiscaille, d'un bleu azur fendant les pistes sans un virage, fait fi de toute précaution durant ce séjour. C'est tout à son honneur. Mais comme le disent si bien tous les champions, le snowpark, ça pardonne grave pas si t'es pas dans sa vibe. Comprendre que la moindre hésitation au sommet d'une bosse a des répercussions dramatiques sur l'atterrissage. C'est ainsi qu'au troisième jour de notre périple, Bluefish se vit marqué – espérons temporairement – de la marque des Champions, d'un C inversé ornant avec un relief des plus réussi son œil gauche (comme son propriétaire, si vous me passez cette vile boutade).

Pas mal de dégâts donc, mais à la hauteur de l'investissement physique général. La station se souviendra longtemps des runs âprement disputés dans le border cross, et – je l'espère – moins longtemps de ma série de défaites. J'apportais pour finir ma petite pierre sur l'édifice de nos blessures, me démettant joyeusement l'épaule lors de notre dernière journée. Oué, je sais, le snowpark, la vibe, on était prévenus. Et pourtant si c'était à refaire…

Un point important pour clôturer sur une victoire : itinéraire et durée de retour des plus acceptables !

À suivre : plus court.