Mais oui, je vais y aller cet aprem' !

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Soirées et évènements
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Gros 2000 alcool bouffe cours

Jeudi Midi. Sous la houlette de nos chers troisièmes années (qui sont des crevettes, vous verrez plus loin), nous nous retrouvions tous pour un petit resto / karaoke de fin d'année. J'avais cours à 16h, ce qui me laissait largement le temps. C'est ça ouai...

Les choses commencèrent bien : apéro, vin à gogo à table... Que demande le peuple ? On termine de manger sur les coups de 15h, et pas une chansonnette n'avait encore été massacrée. On se dit qu'on aura une bonne heure de retard dans ces cas là. C'est ça ouai...

Les choses sérieuses commencent, les micros tournent et les quelques restent de libations sur les tables nous lubrifient gentiment les cordes vocales. La (petite) fin de vin accompagne admirablement les alcools que des fourbes ont amené en cachette. Une petite liqueur de whisky à l'orange et de la manzana. Ceux qui me connaissent présument certainement que j'ai hurlé C'est quoi ces alcools de tapettes ?. Et bien non. Ça passe même drôlement bien. Quoi où sont mes burnes ? Les titres s'enchaînent, il est 16h30. Pour l'heure de retard, il faut partir maintenant. C'est ça ouai...

C'est là que déboule Johnny et son Allumez le feu. Et là, c'est le drame. Ça hurle, ça chante faux, mal, mais attention : ça se donne ! Et vous savez ce que c'est, quand on est une star de la chanson comme seuls des élèves ingénieurs moitiés éméchés peuvent l'être, on ne voit pas le temps passer. 17h. Bon, là, ça risque d'être mort pour le cours. D'autant que tous ceux que l'on tente d'appeler ne répondent pas. Pour la peine, on s'en refait une petite.

La suite est logique : on part du resto vers 18h, puis bowling et billard. On se dit qu'un apéro jusqu'à pas d'heure viendrait joliment clore tout ça, mais c'est là que le bas blesse. Invoquant moult raisons toutes plus risibles les unes que les autres (J'ai plein de taff, Je suis crevé), ils sont tous rentrés se coucher. Pour la peine, je suis rentré... coder. Elle est belle la vie.

À suivre : l'homme aux 10 000 surnoms, ou un peu d'anglais.